Le week-end des 22 et 23 juin 2019, on avait à peu près la nuit
la plus courte de l’année. C’était vrai dans le
Var où se déroulait le Grand Prix de France, mais
c’était aussi le cas dans les Alpes de Haute Provence
où avait lieu la Fête du 4x4.
Cette
Fête du 4x4, la 4ème édition, avait lieu sur le domaine
de l’Asselou. Un terrain méconnu situé à quelques
minutes de Digne et qui mérite que l’on s’y
intéresse. Il se distingue par son relief, ses montées
techniques et ses descentes sans fin, son intéressant niveau de
difficulté, et surtout sa composition géologique. Il y a toute
une zone dont le sol est composé de ce que l’on appelle du
pudding, c’est à dire un mélange de petits galets et de
terre. Un sol qui se creuse très facilement lorsqu’on a plus
de plomb dans le pied droit que dans la cervelle !
Cette
année, la Fête du 4x4 a accueilli près de 100
véhicules, ce qui est un record. A noter que le terrain, aussi
grand et varié soit-il, a le bon goût de disposer d’un
fléchage performant. Un élément qui peut sembler
évident, mais finalement relativement rare et pourtant si
pratique... Côté pratique justement, outre la restauration
simple mais efficace, il était possible de dormir directement sur
le terrain ou de se loger dans l’un des campings proches des
lieux. Un stand du Codever était présent à travers la
dynamique équipe des Bouches du Rhône.
Comme
son nom l’indique, l’événement était avant
tout une fête. Une fête avec des amis fidèles des lieux,
et une excellente ambiance. François Tombi et l’équipe
du club 4x4 Durance Aventure savent y faire... La soirée
animée par le groupe de rock Dirty dog suivi de DJ Toph
l’illustre ! Définitivement, la nuit du 22 au 23 était
bien courte.
D’ailleurs...
c’était ce week-end qui était bien court. Le temps
d’arriver et de s’installer le samedi, de
récupérer de cette courte nuit, de réparer ce que
l’on a cassé, le temps passé à refaire le monde et
à expliquer pourquoi SON 4x4 est supérieur, etc.
2
jours à la Fête du 4x4 ne suffisent pas, ça passe trop
vite ! C’est la seule chose qu’il faudra que François
Tombi et son équipe améliorent !
Texte & photos: Manu Bordonado