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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Dangel > Dangel Partner 1.6 HDi Extrême Librairie Dangel Dangel Partner 1.6 HDi Extrême : Essai
En ce qui concerne le Partner, notre constructeur (car c'est un constructeur à part entière, la carte grise est émise par "Automobiles Dangel") a au fil des années utilisé diverses transmissions, dont voici aujourd'hui la version la plus évoluée. En condition de conduite normale, le véhicule reste à traction avant, un viscocoupleur se tenant prêt à renvoyer du couple vers les roues arrière en cas d'amorce de patinage des roues avant. Il est assez fortement taré, pour une réponse rapide en cas de patinage : cela se ressent par un phénomène de freinage, lorsqu'on braque à fond les roues le temps d'une manœuvre. La version Performance ajoute à cela un différentiel arrière à glissement limité, tandis que l'Extrême de notre essai ajoute à tout ceci un blocage de ce différentiel, ainsi qu'un rapport rampant. Un différentiel disposant à la fois d'un glissement limité et d'un blocage à 100% est d'une grande rareté dans le monde automobile et donne un aperçu de ce dont la marque Dangel est capable... Pourtant, nous sommes un peu déçus: il existe également un différentiel avant à glissement limité, mais il est incompatible avec l'ABS. Et comme tous les Partner 5 places ont maintenant l'ABS de série... L'autre regret concerne le fait que le blocage de pont arrière soit couplé au rapport rampant: en franchissement, on est parfois amené à vouloir l'un sans l'autre, comme par exemple pour une manoeuvre dans une zone escarpée où le rapport rampant sera nécessaire mais le blocage pénalisant... Dès les premiers tours de roue, le Dangel plait. Sa position de conduite est très droite, comme dans un 4x4 traditionnel, mais sa position surélevée est très agréable. Surtout, par rapport à un autre 4x4, on est tout de suite surpris par la légèreté et la maniabilité de l'engin. Allié à la vigueur du nouveau 1.6 HDi à 16 soupapes, on se retrouve vite à doubler les autres voitures et à se faufiler dès que la circulation se fait plus dense. Un comble, pour un ludospace converti en véhicule tout-terrain ! Mais le meilleur est à venir : la tenue de route. Bien sur, Peugeot est maître en la matière, et on se doutait que Dangel chercherait à ne pas dégrader cette caractéristique. Dans la réalité, il est possible de passer très fort en virage, car le Partner prend peu de roulis. Aux limites du véhicule, le sous virage crée immédiatement un report de couple sur les roues arrière qui rend le véhicule neutre. Avec un peu de pratique, il est même possible de faire survirer un peu cet engin ! Aucun doute, c'est le Partner le plus ludique que nous ayons conduit !! Et tout cela moyennant un excellent confort. Seul bémol à tout ceci, le relatif manque de mordant du freinage. Sur piste, le Dangel Partner est impérial. D'une part, sa suspension préserve le confort des occupants, sans pour autant se montrer trop souple, comme c'est le cas sur la majorité des SUV actuels. Aussi, lorsque le rythme augmente, le véhicule assume totalement, et ne se désunit pas. Nous nous sommes ainsi surpris à rouler sur piste à des allures totalement inhabituelles de la part d'un 4x4 ou d'un SUV ! La transmission s'y montre aussi agréable que sur route, la motricité n'étant jamais mise en défaut. Voilà une nouvelle qualité à mettre au crédit de notre curieux engin. Nous n'allions pas nous arrêter en si bon chemin : il fallait savoir jusqu'où le Dangel Partner, surtout dans cette version Extrême, était capable d'aller ! En réalité, en franchissement basique, l'engin passe partout, et on s'étonne à chaque passage de ses angles caractéristiques, qui sont tout à fait valables face à la concurrence. En revanche, dès que l'on attaque de réelles difficultés, plusieurs points faibles peuvent apparaître. Tout d'abord, le moteur est sans vie aucune en dessous des 1500 tr/min et cale alors assez facilement. Il convient donc de passer les difficultés avec un minimum de régime. Ensuite, le Partner se pose relativement facilement (en croisement de pont par exemple) sur son blindage avant, qui n'est sans doute pas là par hasard. Et enfin, si le réducteur et le blocage de différentiel se montrent être de précieux alliés en marche avant, il faut savoir qu'en cas de plantage, il faudra se sortir de là avec une marche arrière non réductée (l'embrayage vous salue bien) et sans blocage, seule la fonction glissement limitée fonctionnant alors. Encore une fois, un blocage à commande au tableau de bord aurait été préférable. En cas d'usage intensif en franchissement, on ne sait d'ailleurs pas comment vieillirait la caisse autoportante, qui ne reçoit pas de renfort particulier : ça grince parfois, en franchissement… Mais il faut être sincère : quel propriétaire de Dangel Partner osera passer là où nous sommes allés avec le notre ? Tous les Dangel Partner (hors utilitaires) sont livrés dans une très réussie finition Quicksilver. Par rapport au Peugeot d'origine, difficile de ne pas remarquer les quelques 200 mm de garde au sol, ainsi que les roues en 15 pouces et les élargisseurs d'ailes en plastique noir qui les habillent. Les vitres arrière sont quant à elles surteintées. Aucun doute, jamais un Partner n'a eu si belle allure, et les élans de sympathie n'ont du reste pas manqués durant l'essai, que ce soit des passants nous demandant si c'est un prototype, ou des professionnels de marques concurrentes admiratifs devant cette sauterelle. Ceci n'empêche pas le Dangel d'être aussi pratique que les autres Partner, tant au niveau de l'accessibilité à bord que de l'accessibilité mécanique, avec un capot s'ouvrant très grand. Attention toutefois en ville car avec une hauteur atteignant 1m95, le Dangel Partner ne rentre pas dans beaucoup de parkings. A l'intérieur, la fête continue. Les sièges sont revêtus d'un tissu foncé Quicksilver très agréable à l'œil et au toucher, et dispose d'accoudoirs centraux aux places avant. On y est assis très droit, façon chaise, ce qui choquera l'utilisateur d'une berline mais sera familier à un conducteur de 4x4 traditionnel. Les compteurs sont à fonds blancs, et on dispose d'un lecteur CD avec commande au volant. Comme tout Partner, l'habitabilité intérieure est généreuse, ce qui est d'autant plus agréable que le véhicule ne mesure que 4.14 mètres de long. Comme souvent dans ce type de véhicules, les rangements sont nombreux, et les prises 12 V ne manquent pas. Le Dangel ne se distingue que très peu des autres Peugeot à l'intérieur : outre le logo (éclairé !) « Dangel 4x4 » au tableau de bord, on remarque la roue de secours, qui a émigré dans le coffre (sa place étant désormais occupé par la transmission arrière). Cette cinquième roue est solidement sanglée sur le côté du coffre, ce qui induit une plage arrière (mal) découpée à ses dimensions. En option, il est possible de doter le Partner d'équipements comme le régulateur de vitesse, le radar de recul, ou la climatisation, quelque chose que l'on aurait aimé toutefois voir montée de série. Le Dangel Partner, surtout dans sa variante Extrême, n'est comparable à rien de connu. Il a des capacités de franchissement à mi-chemin entre un SUV et un 4x4 traditionnel, ses prestations routières sont supérieures à celles d'un SUV. Et ce véhicule se déguise en véhicule Peugeot ordinaire… L'engin est donc terriblement attachant, à tel point qu'on a même du mal à lui reprocher son prix, qui reste malheureusement bien trop élevé pour attirer l'attention des familles, qui lui préfèreront sans doute un SUV au look plus valorisant.
Dangel Partner 1.6 HDi Extrême : Fiche technique
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