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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Toyota > Toyota Land Cruiser KDJ90 Librairie Toyota Toyota Land Cruiser KDJ90 : Essai Jusqu'à la sortie de la Série 90, les Toyota Land Cruiser châssis court étaient plus ou moins rustiques. Avec ce modèle confortable et bien équipé, Toyota changeait la donne et répondait aux Patrol GR et Pajero.
Jusqu'ici, la gamme Toyota Land Cruiser était composée d'une part de la série 70, excellent franchisseur mais un peu rustique pour une demande devenue plus polyvalente, et la série 80, très polyvalente, mais aussi encombrante que chère. Entre les deux, un marché pour les 4x4 polyvalents et de taille moyenne, avec en tête de ce marché, les Nissan Patrol GR (alors meilleure vente en France) et Mitsubishi Pajero. Pour cela, une ligne arrondie où les angles saillants n'ont pas leur place, un châssis à l'empattement moyen, une porte unique pour accéder au coffre, des boucliers en composites, et une ligne qui rappelle fortement celle du Pajero. Sous le capot, le KZJ90 (KZ désignant le moteur 1KZ-TE, J pour Land Cruiser, 9 pour la génération et 0 pour la variante) reprend une légère variante du moteur 3 litres déjà connu des KZJ73, avec 125 chevaux et 29.5 mkg à 2400 tr/min. A injection indirecte, ce moteur ne sera pourtant qu'une étape. En effet, 4 ans plus tard apparaît son successeur, le KDJ90. Son moteur 1KD-TE se distingue par une modernisation à tous les étages. Le turbo devient à géométrie variable et il se dote (enfin) d'un intercooler, la distribution à double arbre à cames en tête commande 16 soupapes, et l'injection devient directe en adoptant une rampe commune. Le résultat ne se fait pas attendre : la puissance passe de 125 à 163 ch, et le couple de 29.5 à 35.0 mkg, sur une plage allant de 1600 à 3200 tr/min. Avec une telle cavalerie sous le capot, le résultat ne se fait pas attendre : Si à très bas régime (moins de 1500 tr) on regrette le couple et la rondeur du KZJ, le KDJ90 est plein de vie ensuite. Plein de vie, c'est même dire que l'on se calme rapidement sur la pédale d'accélérateur, pour le confort des passagers que l'on presse régulièrement dans les dossiers, mais aussi parce qu'on se retrouve vite à des vitesses illégales. En conduite rapide, c'est donc très agréable, et l'on n'attend pas un 4x4 à pareille fête. En conduite plus tranquille, on pourra regretter en revanche l'élasticité du KZJ, et sa sonorité plus policée. Personne n'est parfait… Néanmoins, sa santé aura raison de la version V 6 essence qui disparaîtra du catalogue pour l'occasion. Contrairement à tous les Land Cruiser ayant existé jusqu'alors, le 90 n'est pas équipé de deux ponts rigides : on a droit ici à un train avant triangulé, l'arrière restant classiquement rigide. Ce schéma est repris sur tout 4x4 polyvalent : Frontera, Pajero, Terrano, etc… Principal avantage, un confort accru grâce à un meilleur travail des suspensions, et une tenue de route améliorée, principalement grâce à une direction nettement plus précise et incisive, ainsi qu'un meilleur rayon de braquage. Tout ceci également aidé par la motricité optimale apportée par la transmission intégrale permanente. Attention cependant, tout n'est pas si rose : l'essieu avant est trop faiblement amorti, et se met à pomper dès que le rythme augmente. Sur route, cela peut devenir désagréable. Sur piste, ce n'est pas gérable et il faut impérativement lever le pied.
Dommage car le KDJ90, vif et maniable, se prête par ailleurs assez bien à l'exercice de la piste. Et plus ça tourne, plus il met en valeur ces qualités. Car un châssis court de cette puissance, ce n'est pas fréquent lors de sa sortie en 2000. En franchissement avancé, le KDJ90 est un bon client. Le moteur permet de passer à tous les régimes, et donc sur n'importe quel rapport. Le véhicule propose des angles intéressants et ne frotte pas partout une fois que l'on a pris soin de retirer les marche-pieds. En revanche, les roues avant indépendantes ne sont pas en mesure de reproduire les débattements de suspension d'un 4x4 à deux essieux rigides. La parade viendra donc du blocage de différentiel arrière, livré en série sur la finition VX. De ce côté, un Patrol GR proposant de gros débattements ET le blocage de différentiel arrière gardera l'avantage. Que lui reprendra sans doute ailleurs le KDJ90, mieux motorisé. Côté équipements, deux finitions existent, GX et VX. La première est comme à l'accoutumée assez dépouillée, aussi notre préférence ira la version VX , équipée de la climatisation, des élargisseurs d'ailes, de tous les plastiques peints (plus fragiles en tout-terrain, certes), et surtout du blocage de différentiel arrière. Le Toyota Land Cruiser KDJ90 est très homogène, que ce soit sur route revêtue ou non. Il sera capable de tout faire avec brio, pourvu qu'on améliore son amortissement à l'avant. Très fiable, ce véhicule a de beaux jours devant lui sur le marché de l'occasion, et il le mérite.
Toyota Land Cruiser KDJ90 : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Toyota Les fiches techniques des concurrentes : Isuzu Trooper 3 3.0TD Court Isuzu Trooper 3 3.0TD Long Jeep KJ Cherokee 2.8 CRD Auto Jeep WJ Grand Cherokee 2.7 CRD Land Rover Range L322 TD6 Mercedes Benz G463 G270 CDI Mercedes Benz G463 G270 CDI Long Mitsubishi Pajero 3 (V68) 3.2 DI D Mitsubishi Pajero 3 (V68) 3.2 DI D Auto Mitsubishi Pajero 3 (V78) Long 3.2 DI D Mitsubishi Pajero 3 (V78) Long 3.2 DI D Auto Nissan Patrol (Y61) GR 3.0 Di Auto Court Nissan Patrol (Y61) GR 3.0 Di Auto Long Nissan Patrol (Y61) GR 3.0 Di Court Nissan Patrol (Y61) GR 3.0 Di Long Nissan Terrano 2 3.0 Di Nissan Terrano 2 3.0 Di Auto Nissan Terrano 2 3.0 Di Long Nissan Terrano 2 3.0 Di Long Auto Avis des internautes
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