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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Mitsubishi > Mitsubishi ASX DiD 150 4wd Librairie Mitsubishi Mitsubishi ASX DiD 150 4wd : Essai
La marque a eu un passage à vide il y a quelques années : la mode du 4x4 traditionnel passait, le pétrole augmentait, l’écotaxe arrivait, la gamme dans son ensemble vieillissait… Après un record à 12.000 exemplaires par an en France, les ventes sont tombées à 4.000 au moment le plus bas ! Mais c’est fini : la gamme s’est remise au goût du jour et la marque est à +60% sur les 6 premiers mois de l’année. Le réseau est très motivé et attend ce crossover compact de pied ferme. Les clients se moquant des capacités tout-terrain du véhicule, pas besoin de repartir sur une machine douée en franchissement comme le Pajero Pinin. Nissan a montré l’exemple en développant son Qashqai à partir du X-Trail : le nouveau Mitsubishi ASX est développé à partir de la plate-forme commune à l’Outlander et à la Lancer. Et tout comme l’Outlander qui a des dérivés français (4007 et C-Crosser), l’ASX sera lui aussi dérivé en variantes Peugeot et Citroën. Si la plate-forme est reprise de l’Outlander (suspension et transmission aussi), la motorisation est toute neuve. Là aussi, la marque aux 3 diamants renait de ses cendres : après avoir utilisé quelques années le 2.0 TDI d’origine Volkswagen puis le 2.2 HDi Peugeot, voici enfin un moteur 100% Mitsubishi. Un 1.8 DID qui offre rien de moins que 150 chevaux et un couple de 30.6 mkg. Aux technologies maintenant habituelles (injection par rampe commune, 16 soupapes, turbo à géométrie variable), ce moteur ajoute une distribution variable (baptisé MIVEC chez Mitsubishi). Ce type de distribution existe depuis les années 90 sur les moteurs à essence, mais n'avait jamais été monté sur un diesel monté dans une voiture particulière. Ca n’est quand même pas rien, quand on sait que jusqu’ici on trouvait le MIVEC sur le Pajero Evolution et sur les dernières Lancer Evolution… En tout cas, est-ce le MIVEC ou pas, mais le moins que l’on puisse dire c'est que l’ASX 1.8 DID n’amuse pas la galerie : ça pousse dès 1500 tr/min, ça pousse même vraiment bien, avec en fond le souffle du turbo que l’on entend distinctement, et pas de manière assez linéaire pour que l’on soit privé de sensations. C’est du pur plaisir ! Voilà enfin un diesel qui respire et qui en redemande. En revanche, s’il est très discret en vitesse de croisière, il se fait un peu trop entendre à notre goût à l’accélération. De plus, notre exemplaire d’essai 2 roues motrices souffrait de quelques trous à l’accélération à charge partielle. Mais il s’agirait d’un souci de pré-série qui devrait être corrigé sur les modèles commercialisés. Cerise sur le gâteau : ce 1.8 DID s’est montré très économe en carburant. Certes, l’ASX est équipé en série de mesures allant dans ce sens et réunies sous l’appellation Cleartec (sic) : huile à faible viscosité, pneus à faible résistance au roulement, direction à assistance électrique, récupération de l’énergie au freinage, et un système Stop and Go coupant sous certaines conditions le moteur à l’arrêt. Dans la pratique, il doit y avoir pleins de conditions car il ne s’est pas coupé souvent ! Notre essai se composait de 10% de ville, de 50% d’autoroutes parcourues à vitesses légales, puis de 20% de nationales où nous avons roulé tranquillement, puis de 20% de petites départementales où nous avons copieusement joué avec l’ASX et avec son moteur DID : verdict : 5.8 litres au 100 km pour la version 4x2, ce qui constitue sans doute un record de basse consommation pour notre site… Petite consommation entraine petits rejets de CO2 : il n’y a pas de malus sur l’ASX, qu’il soit 4x4 ou non. La version 4wd a consommé à peu près la même chose, et pour cause. Sa transmission permet certes de ne rouler qu’en 2 roues motrices (mode 2WD), mais de toute manière en 4WD le couple ne se transmet aux roues arrière qu’en cas de patinage des roues avant : autant dire que sur les routes sèches de notre essai, nous n’avons pas usé les 4 roues motrices ! D’autant que la motricité de l’ASX est excellente : à aucun moment l’antipatinage de notre version 4x2 ne s’est déclenché, du reste… Motorisation nerveuse, motricité à l’avenant, nous étions bien obligés d’attaquer monsieur l’agent, c’est pas de notre faute ! D’autant que l’ASX aime ça et sait faire : les départementales en mauvais état sont avalées à vive allure sans sourciller, et sans que l’engin ne se montre inconfortable une fois devenu plus sage sur un grand axe bien revêtu. 20/20 ! Du coup, le contrôle de stabilité ASTC ne s’est jamais déclenché non plus… Esthétiquement, c’est à vous de voir sur nos photos, avec cet exemplaire Granit Brown. Les ailes galbées et le pli de carrosserie sous les vitres lui donnent un air dynamique, confirmé par la très (trop ?) agressive calandre en vigueur sur toute la gamme Mitsu’ et baptisée Jet Fighter. Du coup, l’arrière passe pour un peu trop sobre… A l’intérieur on se sent bien. Evidemment, nos versions d’essai étaient des hauts de gamme très bien équipées et il est à parier que des versions plus basiques seront moins avenantes. Reste que la finition est correcte et que les plastiques n’appellent pas la critique, dans tous les cas ! Nos exemplaires disposaient d’un accès main libre, d’un toit en verre panoramique fixe et rétro-éclairé (!!), et de l’ensemble MMCS regroupant un GPS radio-informé, un système audio Rockford avec caisson de basse, disque dur de 40 Go et connectiques USB et iPod. Avec tout ceci, on s’étonne que la climatisation automatique ne soit pas bizone. On l’a dit, la clientèle se moque des capacités de franchissement des crossovers et l’ASX ne dispose par conséquent d’aucune compétence en la matière, pour le plus grand malheur des passionnés que nous sommes. Outre les modes 2WD et 4WD, la transmission de la version 4wd propose un mode LOCK sensé simuler électroniquement un blocage de différentiel central. C’est mieux que rien, l’antipatinage faisant le reste du boulot en cas de coup dur… Par contre attention si vous prévoyez d’attaquer les pistes du coin : tout comme le Tiguan et quelques autres, l’ASX se passe de roue de secours et il faudra faire attention aux pneus taille basse... En termes de prix, le Mitsubishi ASX se place bien par rapport à la concurrence. En fouillant rapidement, il se place même pas mal du tout : un rapide tour d'horizon montre que le seul SUV ou crossover à se montrer réellement moins cher soit le Kia Sportage, dont la fin de production est imminente. En prime, l'ASX est garanti 5 ans si vous l'achetez avant la fin du Mondial de l'Automobile, le 17 octobre. Qashqai, 3008, tremblez car l’ASX arrive avec quelques arguments de poids. Dont en premier lieu un plaisir de conduire au-dessus de la moyenne. Normal me direz-vous, puisque du sang de Mitsubishi Lancer coule en lui… Réagir à l'essai du Mitsubishi ASX sur le forum Texte: Manu Bordonado
Mitsubishi ASX DiD 150 4wd : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Mitsubishi Les fiches techniques des concurrentes : Audi Q5 2.0 TDI 143 BMW E84 X1 sDrive18d Chevrolet Captiva 2.2 VCDi Citroën C4 AirCross 1.8 HDi 150 Ford Kuga 2.0 TDci Ford Kuga 2.0 TDci Kia Sportage C 2.0 CRDi 136 Land Rover Range Evoque eD4 Mazda CX5 2.2 Skyactiv-D 150 Mercedes Benz X204 GLK200 CDI Mini Countryman Cooper SD Nissan Qashqai+2 2.0dCi Opel Antara 2.0 CDTI 150 ch 2wd Renault Koleos (2008) 2.0dCi 150 2wd Seat Altea Freetrack 2.0 TDI 140 Toyota RAV4 (2006) 150 D4D 2wd Volvo XC70 2.4D Awd Volvo XC70 D3 Awd Volvo XC70 D3 DRIVe Avis des internautes
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