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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Mitsubishi > Mitsubishi Eclipse Cross CVT 4wd Librairie Mitsubishi Mitsubishi Eclipse Cross CVT 4wd : Essai Depuis bientôt 40 ans, la marque Mitsubishi est connue en France pour ses 4x4. Il faut dire que le catalogue du constructeur nippon propose un nombre conséquent de modèles, et il se complète à partir de maintenant par le nouveau Mitsubishi Eclipse Cross. Le 4x4, ça a commencé chez Mitsubishi en 1936 avec le PX33, puis continué après guerre par la production de Jeep CJ3 sous licence jusqu’en 1997. Entretemps, le Pajero puis le L200 étaient nés et avaient connu le succès que l’on sait. De l’ASX jusqu’au Pajero en passant par la Lancer, la 3000 GT, l’Outlander ou le L200, il est clair que la marque sait faire des véhicules à 4 roues motrices, qu’ils soient de franchissement ou pas. « Ou pas » d’ailleurs, puisque le marché est maintenant abonné aux crossovers. A ce titre, un modèle de plus dans la gamme ne sera pas de trop. Il y a bien longtemps, la Mitsubishi Eclipse était un coupé. S’il n’a jamais mis une roue chez nous, il fit un carton aux USA où ce véhicule de petite taille avait la même popularité que la première Opel Tigra chez nous. Mais si le nom reste le même, le nouvel Eclipse Cross s’appelle Cross car c’est à présent un crossover. Esthétiquement, le Mitsubishi Eclipse Cross est dans l’air du temps, et très en phase avec les dernières nouveautés de la marque. La calandre rappelle bien entendu la dernière mouture de l’Outlander. L’arrière fortement incliné nous fait un peu penser à un petit X6, ce sont sans doute ses gênes d’Eclipse coupé qui doivent ressortir. Le Mitsubishi Eclipse Cross cache sous son capot plongeant une mécanique inattendue : un 1500 cm3 turbo, essence, développant 163 chevaux et offrant un couple de 25.5 mkg. Des valeurs bien suffisantes pour animer le véhicule dès lors que l’on dispose d’une bonne boite mécanique. Le catalogue ne propose pour l’instant pas d’alternative à ce moteur de toute manière, mais on nous annonce l’arrivée future du 2.2 DiD. Même si le Diesel a moins la côte qu’avant, le succès de l’Eclipse Cross risque bien de dépendre de ce moteur là. L’Eclipse Cross est disponible en 2 et en 4 roues motrices, mais il est bien entendu que seule la seconde nous intéresse. Malheureusement, faire le choix de la transmission impose la boite automatique. Ca n’est pas une boite auto traditionnelle mais une boite dite CVT, c’est à dire équipée d’un variateur. Comme toutes ses congénères, elle offre un agrément certain en conduite usuelle (elle est douce mais restitue les sensations d’une boite classique) mais montre rapidement ses limites en conduite sportive. Conduite sportive ? Oui, il faut vous dire que la voiture revendique une transmission S-AWC héritée de la Lancer Evolution, on s'est donc senti obligés d'essayer. Venons-en donc à ce qui nous intéresse, à savoir la transmission à 4 roues motrices. Elle est modestement appelée S-AWC, pour Super All Wheeler Control : tout un programme. Elle se passe des différentiels avant et arrière pilotés de la Lancer, mais aussi du blocage de différentiel central des ASX et Outlander. Cela deviendrait donc une bête transmission à 4 roues motrices s’il n’y avait les 3 modes de la Lancer : Auto, Gravel et Snow. Pas besoin de s’attarder sur le mode Auto, qui envoie par défaut 80% du couple sur les roues avant, mais qui peut au besoin envoyer jusqu’à 45% du couple à l’arrière. Le mode Snow équilibre un peu plus la transmission, en envoyant par défaut 30% du couple à l’arrière, cette valeur pouvant aller jusqu’à 60%. Enfin, le mode Gravel envoie officiellement 20% du couple à l’arrière mais ira volontiers jusqu’à 55%. Soyons clair, si en mode Snow le véhicule est agréable et sur en conditions hivernales, c’est le mode Gravel qui est clairement le plus ludique. Moteur à essence, turbo : malgré la transmission automatique qui privilégie les bas régimes, malgré une conduite coulée car nous évoluons en permanence sur des routes verglacées, la consommation s’établit à 10 litres au 100. Définitivement, une version DID sera nécessaire au succès de ce véhicule chez nous. L’intérieur du véhicule est réussi. Sans être aussi design que les modèles allemands les plus en vue, il apporte un certain progrès par rapport aux autres modèles de la marque.Il introduit également quelques équipements nouveaux pour la marque, comme une commande par pavé tactile permettant des commandes plus intuitives, et pouvant même commander un iPod. Car il faut vous dire que l’Eclipse Cross fait -vraiment- le plein d’équipements dans cette version haut de gamme Instyle. Notons entre autres le régulateur de vitesse adaptatif ACC, les phares à LED, le toit ouvrant panoramique, l’affichage tête haute, les 4 sièges et le volant chauffant, mais… pas de GPS. Pour cela, il faudra se rabattre sur votre smartphone et la fonction Mirror Link de l’écran multimédia. Le Mitsubishi Eclipse Cross offre pour l’instant une gamme de finition assez large. Seulement voilà, seule la finition la plus haute peut exister avec la transmission S-AWC, et avec une boite automatique impérativement. Comprenez que si vous voulez rouler en 4 roues motrices, il n’existe pas d’autre salution que d’acheter le modèle le plus cher… En imposant un moteur à essence et même une transmission automatique pour pouvoir accéder aux 4 roues motrices, Mitsubishi ne se facilite pas la tâche. Espérons que la version DID arrivera bientôt pour aider ce joli véhicule à percer. Texte Manu Bordonado
Mitsubishi Eclipse Cross CVT 4wd : Fiche technique
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