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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Toyota > Toyota Tercel 4wd Librairie Toyota Toyota Tercel 4wd : Essai La Toyota Tercel 4wd se fait rare en occasion. Mais c'est quoi déjà, la Tercel ? En 1983, les 4 roues motrices sont l'apanage des 4x4, et de quelques spécialistes, dont Audi et Subaru. L'apparition d'une petite voiture à 4 roues motrices comme la Toyota Tercel 4wd eu donc de quoi surprendre. Le cahier des charges de Toyota était de proposer une petite familiale capable de rouler par tous les temps. Pas question de partir de la base d'un 4x4, trop peu routier, mais d'une berline. C'est la petite Tercel qui sera choisi, afin de proposer un prix de vente contenu, et qui permettra de la proposer au plus grand nombre. Dans cette optique, et comme le but n'est de toute façon pas de concurrencer l'Audi Quattro, la transmission sera dépourvue de différentiel central, et sera donc en réalité une traction avant avec possibilité de craboter le pont arrière (un essieu rigide récupéré sur la Toyota Corolla , qui à l'époque était une propulsion). Esthétiquement, toute la partie avant est reprise de la Toyota Tercel du catalogue. 20 ans plus tard, nous avons oublié jusqu'à l'existence même de ce modèle, et cette partie ressemble à toute japonaise de l'époque. La partie arrière est en revanche spécifique à cette version 4wd. En tant que véhicule de voisirs, il convenait de proposer un espace de chargement décent, et c'est pourquoi la carrosserie sera celle d'un break, avec pour principale originalité une vitre latérale arrière descendant plus bas que les autres vitres. Attention, comme toutes les japonaises de l'époque, on a droit à une fiabilité sans faille, mais la voiture est hyper sensible à la corrosion. Et comme de part ladite fiabilité, ce ne sont généralement pas des voitures entretenues… Le moteur ? C'est aussi de la récup'. Le 1300 de la Tercel classique a pour l'occasion gagné moins de 200 cm 3 , et se trouve donc avec un 1500 de 71 ch, et surtout un couple de… 108 Nm à 3800 tr/min. C'est peu, d'autant plus que la boite est très longue. Malgré l'absence de toute ambition tout-terrain, en prévision d'un coup dur, la boite 5 vitesses se voit dotée d'un rapport EL (comprenez Extra-Low, ultra-court) non synchronisé et utilisable uniquement en position 4 roues motrices. C'est mieux que rien, et surtout mieux que la concurrence qui ne propose rien de tel. Installons nous au volant. Bien entendu, au volant d'une voiture populaire de 20 ans d'âge, pas de surprise à l'intérieur : ça fait vieillot. Pourtant, on peut remarquer que la Tercel était très bien équipée pour l'époque. Le volant est réglable en hauteur, deux rétroviseurs réglables de l'intérieur, le compte-tours, un compteur journalier, une montre, des essuie-glaces à balayage intermittent, et les inclinomètres, pour calmer les plus fougueux. En 2004 ça peut faire sourire, mais en 1982 c'était chose rare. Le prix fait moins rire: autour de 80 000 F à l'époque, soit autant qu'une Renault 18 de milieu de gamme. Moteur, et en route. Nous sommes en présence d'une berline tout à fait normale, rien de plus, rien de moins. Les 71 chevaux font ce qu'ils peuvent pour entraîner les longs rapports de boite, mais par bonheur la voiture se révèle assez légère : moins de 1100 kg. La conduite sur route ne révèle donc pas de surprise particulière, sauf une. La direction n'est pas assistée, et on en a vraiment perdu l'habitude. Du coup, elle est démultipliée. Dans la pratique, seules les manœuvres sont désagréables, puisque sur route il n'y a qu'à faire des gestes un peu plus grands. Un rapport court, un essieu rigide suspendu par ressorts hélicoïdaux, ce sont les attributs d'un vrai 4x4. Aussi allons nous vérifier jusqu'où la Tercel est capable d'aller dans ce domaine. Sur piste, rien à signaler de particulier. C'est confortable, stable (c'est tellement plus bas qu'un 4x4), relativement bien suspendu malgré l'essieu rigide arrière, et on vient à hausser le rythme. Donc à regretter le manque de puissance. Décidément !
Devant de telles prestations sur piste, nous décidons de passer au franchissement pur. L'Audi Allroad Quattro ne nous a-t-elle pas étonnés en la matière ? Nous nous dirigeons vers le terrain qui avait été utilisé pour l'essai du X-trail. Tout d'abord, attaquons par un dévers. La voiture offre, de par son poids et sa hauteur, des capacités supérieures à la moyenne. En montée, la voiture offre de bonnes prestations grâce au rapport EL. Malgré tout, le rapport n'est pas si court que ça, et le manque de couple finit par se faire sentir. Il ne faut donc pas hésiter à passer avec vigueur. D'une part, la stabilité de l'engin le permet, d'autre part les soubassements de la voiture, parfaitement carénés, permettent de glisser sur l'obstacle. La limite sera donc donnée par le carburateur, qui finit par déjauger dans les passages trop longs. Dans les croisements de pont, même méthode : il n'y a pas de glissement limité à l'arrière, il faut donc jouer du transfert des masses et des trajectoires. Passer avec un peu de gaz permettra presque quasiment toujours de franchir le passage. A noter que les débattements sont équivalents à ceux de certains 4x4 récents, tout de même. En cas de gros souci, une petite poussette à la main reste possible ! Bref, à part la garde au sol qui finit par manquer (mais qui permet déjà de faire vraiment beaucoup de zones de franchissement), c'est la monte pneumatique trop routière qui finit par être le point faible de la Tercel. Et là, il n'existe pas de vrai solution. Au final, que penser de la Toyota Tercel 4wd ? Beaucoup ont oublié ce que c'est. Quand aux autres, leur souvenir est généralement celui d'une petite japonaise rouillant vite et à prix négligeable. Et justement, c'est là tout l'intérêt de la chose. Avec la Tercel, vous apprendrez la conduite 4x4 avec un bon véhicule, sain, extrêmement solide. Et si vous réussissez à la casser malgré tout, achetez-en une autre !
Toyota Tercel 4wd : Fiche technique
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