En France, les pick-up furent longtemps une
spécialité de Peugeot avant que les constructeurs japonais ne
prennent le marché. Mais depuis 2014, c’est un modèle
américain qui se garde la plus belle partie du gâteau.
Pas tout à fait étonnant : Ford produit des pick-up depuis plus
de 70 ans, et cela fait maintenant 37 ans qu’il est leader du
marché US. Il y a donc une certaine expérience en la
matière. Pourtant, la marque est arrivée sur la pointe des pieds
en Europe puisque le Ranger n’était alors l’origine
qu’un Mazda B2500 rebadgé. C’était en
1998…
Depuis 2011, ce pick-up est un pur produit de la marque
développé par Ford Australie. Cela s’est ressenti à
travers un design plus affirmé et avec l’apparition de
motorisations autrement plus sérieuses, dont le fameux Ford
Ranger 3.2 qui est en train de tirer -à notre grand regret- sa
révérence.
Normes et taxes oblige, il fallait abaisser à tout prix les
consommations (et donc les émissions de CO2) du Ranger. C’est
ainsi que les 2.2 et 3.2 passent à la trappe, remplacés par un
unique moteur 2 litres. Ce dernier est disponible avec plusieurs niveaux
de puissance : 130 et 170 chevaux en simple turbo, et 213 chevaux en
bi-turbo.
Côté boites, on trouve une classique boite manuelle 6 vitesses.
Mais il est également possible d’opter pour une boite
automatique. Là, Ford joue au plus malin que tout le monde en
proposant une boite auto… 10 rapports ! C’est, pour
l’instant en tout cas, le record pour un pick-up.
Le Ford Ranger reste le même au volant. On a perdu la noblesse du 5
cylindres en passant au moteur 2 litres, mais la boite auto 10 se montre
spécialement agréable. Il faut juste s’habituer à la
sonorité, avec un grondement constamment interrompu par les passages
de rapports. A noter que pour passer les vitesses manuellement (mode
séquentiel), il y un bouton +/- sur le côté du levier que
l’on manipule avec le pouce : c’est la commande la plus
pratique qu’il y ait sur le marché !
La transmission reste, à notre grand regret, des plus classiques. Le
Ford Ranger reste donc simple propulsion sur la route. En cas de
difficulté, on peut passer en 4 roues motrices à la volée
jusqu’à 120 km/h via un petit bouton, mais en l’absence
de différentiel central on ne pourra rouler ainsi que sur terre,
neige ou sable… Par temps humide sur route, les roues arrière
patinent donc facilement. Le contrôle de stabilité empêche
certes tout débordement, mais on aurait tout de même
préféré un véhicule qui motrice par tous les temps.
Le Ford Ranger est en tout cas suffisamment armé pour le tout-terrain
puisque l’on dispose d’un réducteur (ce qui n’est
pas le cas sur l’Amarok par exemple), d’un blocage de
différentiel arrière, et d’un contrôle de vitesse en
descente. Les habitués des milieux hostiles apprécieront.
Le Ford Ranger reste disponible avec les 3 carrosseries traditionnelles,
Simple Cab, Super Cab ou Double Cab. La fiscalité française, qui
pénalise à présent fortement les 4 portes 5 places, a une
forte influence sur ce marché qui avait perdu 39% en juillet ! La
version Super Cab, épargnée par les surtaxes, progressait pour
sa part de 19%.
Outre le récent Raptor, assez différent du reste de la gamme, le
Ford Ranger reste disponible avec ses quatre finitions habituelles XL,
XLT, Limited et Wildtrack. On sait d’expérience que le choix de
la finition sera directement fonction de la future utilisation du
véhicule : les premières finitions aux chantiers, les suivantes
aux artisans, et les plus hautes aux loisirs bien entendu.
Le Ranger fait bien entendu le plein d’équipements : la lecture
des panneaux associée au régulateur de vitesse, l’aide au
stationnement Active Park Assist… Au passage on remarque que la
caméra de recul est discrètement intégrée à la
ridelle, là où certains concurrents la posent comme une verrue.
A noter que le compte-tours, qu'il faut chercher dans l’un des
menus de l’ordinateur de bord, est malheureusement aussi petit que
par passé.
Le Ford Ranger garde la classe qu’on lui connaissait et fait son
possible pour s’adapter aux nouvelles règles du jeu fiscal.
La success-story devrait donc continuer.
Ce pick up est digne de ses grands freres américains.
L'espace reservé aux places avants est largement suffisant et donne une impréssion de liberté. On ne peut pas hélas en dire autant des places arrieres qui seront de préférence à réserver aux enfants car l'espace laissé aux jambes est un peu petit.
Le Ranger ce conduit un peu comme une camionnette au premier abord, puis l'habitude aidant on le conduit plus comme une grosse berline ( trés gros 5,12m en longueur).
Son moteur est agréable et souple et permet un bon 130 chrono à 12,5 litres/100km. mais accepte bien volontié de passer les 150 km/h chrono si le coeur vous en dit.
C'est un vehicule fantastique tant au niveau du look qu'au niveau du volume de chargement.
Pour ma part c'est le véhicule de la famille ( je suis marié et j'ai deux filles en bas age).
A consomer sans modération si vous aimez être haut parcher, dominer la route et ne rien sentir des defauts de revetements quant vous rouler...