Cet emplacement publicitaire est disponible à la location, contactez nous !
Ford Ranger Raptor 3.0 EcoBoost (2023) | |
Ford Ranger Raptor 2.0 EcoBlue (2023) | |
Ford Ranger 3.0D EcoBlue V6 (2023) | |
Ford Ranger 2.0D EcoB. 205 (2023) | |
Ford Ranger 2.0D EcoB. 170 (2023) |
Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Ford > Ford Ranger 3.2D Librairie Ford Ford Ranger 3.2D : Essai Ce sont les américains qui ont inventés le pick-up, et qui en sont les plus gros consommateurs. Même s’il est arrivé bien après les pick-up Peugeot puis les japonais, il n’est donc pas forcément étonnant de voir un modèle américain à la tête de ce marché en France. Avouons-le tout de suite : le Ford Ranger (c’est bien de lui dont on parle) a une superbe gueule. Et même si le Pick-up a dans ses gènes une mission utilitaire, une bonne partie de la clientèle de ce marché le choisit pour son look. Ici donc, rien à redire. De la face avant jusqu’à la benne, c’est un sans faute ! Notre exemplaire d’essai, aussi bleu qu’une Focus RS peut l’être, ajoutait à cela deux accessoires. Des marche-pieds qui se déplient élégamment à l’ouverture de chaque porte, et des seuils de portes qui s’éclairent (en bleu aussi bien sur) dans le même temps. Limite too much mais ça reste des accessoires, donc libre à vous de les acheter ou non. L’intérieur est à la fois celui d’une voiture américaine et celui d’un utilitaire. En d’autres termes, vous ne serez pas excité par la qualité des plastiques. Mais l’espace est là, les commandes tombent en main, et l’on est très bien installé aux places avant. N’est-ce pas l’essentiel finalement ? Deux petits défauts toutefois : un minuscule compte-tours qui n’apparaît que si on le fait défiler dans le menu de l’ordinateur de bord, et un bouton de commande de la boîte de transfert vraiment très petit. La mécanique est l’autre point fort du Ford Ranger. Là où la concurrence propose des 4 cylindres de petite cylindrée et à la puissance poussée au maximum, Ford propose un 5 cylindres beaucoup plus noble et à la cylindrée de 3.2 litres beaucoup plus confortable. Il est annoncé pour 200 chevaux mais il semblerait qu’il en fasse moins dans la réalité selon plusieurs clients. On retiendra néanmoins qu’au volant, comme chez Rolls-Royce, la puissance est suffisante. Un bon moteur accouplée à une boîte automatique dépassée, ça n’aurait pas de sens. C’est pourtant le cas chez certains concurrents... mais pas sur le Ford Ranger, dont la boîte Powershift nous a totalement convaincus. C’est l’une des meilleures boites que l’on ait pu tester sur un pick-up à ce jour ! Intelligente et rapide, elle dispose même (chose rare) d’une commande séquentielle montée dans le bon sens et non à l’envers : on pousse pour rétrograder, suivant ainsi le mouvement du corps au rétrogradage. Avec tout cela, il y a de quoi rouler vite... en ligne droite. Car sur les très belles routes qui mènent à l’Alpe d’Huez, il convient de composer avec deux défauts du Ranger. Le pont arrière est toujours suspendu par des lames (ce qui reste tout de même une qualité si le véhicule est destiné à être très lourdement chargé). L’autre défaut est qu’en l’absence de différentiel central, le Ford est condamné à rouler en 2 roues motrices sur la route. Entre les lames qui rebondissent à vide, les 2 seules roues motrices et la générosité et le répondant du couple moteur/boîte, cela patine facilement en virage sur le sec. Sur le mouillé, l’antipatinage n’a donc pas fini de brider le moteur. Sur piste, on s’empressera donc de passer en 4 roues motrices afin de régler ce problème. Et confort des ressorts à lames mis à part, le Ford Ranger y sera totalement dans son élément. Ça n’est pas pour rien que de plus en plus de préparateurs s’occupent du Ranger ! En trial pur, le Ford Ranger est bien entendu gêné -comme tous ses congénères- par son empattement et son porte à faux arrière. Pour le reste, notre américain est secondé par un réducteur très efficace, un antipatinage et -pour les cas difficiles- un blocage de différentiel arrière. Tous les ingrédients sont là et c’est parfait. Pour cet usage là, il conviendra de s’équiper de barres latérales et d’oublier les marche-pieds mobiles de notre modèle d’essai, qui risqueraient à la première touchette de ne plus jamais s’ouvrir. Il y a deux types de pick-up en France : les authentiques baroudeurs, rustiques et durs à la tâche, comme les Toyota Hilux et Mitsubishi L200, et les modèles plus flatteurs pour l’égo mais bien moins capable d’aller en Offroad comme le Volkswagen Amarok. Le Ford Ranger 3.2, lui, est capable de faire les deux. Avec classe. Texte & photos: Manu Bordonado
Ford Ranger 3.2D : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Ford Les fiches techniques des concurrentes : Mitsubishi L200 Club cab Intense Mitsubishi L200 Double cab Instyle Auto Mitsubishi L200 Double cab Intense - Instyle Renault Alaskan dCi 190 Renault Alaskan dCi 190 Auto Volkswagen Amarok V6 TDI 204 4Motion Volkswagen Amarok V6 TDI 204 4xMotion Avis des internautes
|