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Mitsubishi Pajero DID 190 | |
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Mitsubishi Pajero 2 (V23) Cabriolet V6 24v (1999-2000) | |
Mitsubishi Pajero 2 (V23) Cabriolet V6 (1991-1994) | |
Mitsubishi Pajero 2 (V26) Cabriolet TD 2800 (1996-1996) | |
Mitsubishi ASX 1.6 DID 115 4wd (2016-2019) | |
Mitsubishi ASX 1.6 DID 115 (2016-2019) |
Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Mitsubishi > Mitsubishi Pajero DID 190 Librairie Mitsubishi Mitsubishi Pajero DID 190 : Essai C’est toujours triste quand un vieil ami, un vieux complice vous quitte. Il en est de même en automobile. Quand un véhicule quelconque disparaît, personne ne s’en aperçoit. Mais aujourd’hui, il faut dire au revoir à une légende du 4x4. Vous le savez déjà sans doute, le Mitsubishi Pajero quitte ce 31 décembre 2018 le catalogue de la marque aux 3 diamants. Il disparait ainsi par la petite porte, victime de normes excessives et d’une écotaxe incroyablement dissuasive. Après une carrière de 35 ans sur notre marché et un record de victoires inégalé au Paris-Dakar. Avec la Lancer (également disparue), c’est pourtant le modèle le plus connu de la marque. Nous avons repris le volant du Pajero une toute dernière fois. Cette quatrième génération apparue en 2007 reprend beaucoup à la troisième, apparue en 2000. Cela ne date donc pas d’hier, mais il s’agissait à l’époque d’un véhicule à la pointe de la modernité : caisse autoportante et 4 roues indépendantes. Aujourd’hui encore, certains 4x4 concurrents sont d’une conception moins moderne ! Sous le capot, le moteur 3.2 DID est une lointaine évolution de celui apparu en 2000 également. Il délivrait à l’époque 160 chevaux, avant de passer progressivement à 170 puis 200 chevaux. Malheureusement, des normes antipollution (encore) ont ramené sa puissance à 190 chevaux en 2016. Avec 45 mkg de couple à 2000 tours, on a tout de même de quoi voir venir. Depuis 2016, la boite manuelle n’est plus disponible et il faut impérativement en passer par la boite automatique à (seulement) 5 rapports dont les origines remontent… au Pajero Evolution, en 1998. Un moteur lancé il y a 18 ans et une boite auto il y a 20 ans. Vous l’aurez compris, malgré ses différentes évolutions l’ensemble ne peut cacher ses rides. Les rares concurrents qui existent encore ont évolué, entretemps. Le Pajero se montre un peu bruyant, un peu gourmand aussi, et la boite se montre un peu lente. On peut se demander pourquoi le 2.4 DID du Mitsubishi L200 n’a jamais été monté… La transmission 4x4 reste en revanche ce qui se fait de mieux dans le genre, et ce depuis 1991. La Super Select permet en effet de rouler au choix sur route en simple propulsion ou en 4x4 permanent, grâce à un viscocoupleur central verrouillable en tout-terrain. Aujourd’hui encore, seul le nouveau Wrangler JL peut se venter d’un tel avantage. Grâce à ses 4 roues indépendantes, notre Pajero reste encore aujourd’hui un client très impressionnant sur piste rapide. Il est même intouchable sur ce terrain. On comprend mieux les 12 victoires au Dakar ! Une anecdote permet d’illustrer cela : durant notre essai, sur piste rapide, il a même tenu tête à un Pajero de course d'ancienne génération (le V6 3500 de l’équipe Désert X-Press) ! En franchissement pur, le Pajero n’a jamais brillé par ses débattements de suspension. Cependant, grâce à ses voies très larges, ses angles favorables, son antipatinage et ses blocages de différentiel central et arrière, il profite d’une étonnante motricité naturelle et il passe à peu près partout. Côté look, le Pajero châssis court n’a pas changé. Mieux, il s’est bonifié avec le temps. Face avant largement chromée, feux de jour, grandes roues… Un rapide sondage a montré qu’il fait encore et toujours l’unanimité sur son passage. Le Pajero a toujours été populaire, et cela reste le cas encore aujourd’hui. A l’intérieur, le Pajero IV n’a pas beaucoup évolué depuis 2007. La dernière nouveauté remonte à 2016 et consiste en l’adoption des feux de route automatiques sur les versions haut de gamme. Il s’agit d’une option très agréable mais que l’on désactive parfois avec son genou, le bouton n’étant pas très bien placé. Le système multimédia est constitué d’un Mirror Link. Système que nous pourrions trouver très pratique, sauf qu’il a impliqué la disparition d’un vrai système de navigation. Si vous n’avez pas votre câble (ça ne marche pas en Bluetooth), si vous avez oublié votre téléphone, si on l’a volé, si vous êtes en train de changer d'opérateur, si n’importe quoi… Vous n’avez plus de navigation. Entre cette solution et le précédent système de navigation qui devenait un peu trop ancien… on admet que celle-ci est finalement moins pire. Bon OK, le Pajero avait un peu vieilli, notamment côté consommation ou GPS. Seulement voilà, ses capacités en tout-terrain et -surtout- son étonnante tenue de route, sur route comme sur piste, restaient à la pointe… le Mitsubishi le plus célèbre et le plus populaire nous manquera terriblement. |