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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Mitsubishi > Mitsubishi Outlander PHEV Librairie Mitsubishi Mitsubishi Outlander PHEV : Essai On vous a toujours répété que les 4x4 étaient de gros pollueurs ? Et bien on vous a menti. Comme les autres véhicules, il y en a juste de plus ou moins écolos. Et justement, nous on a essayé un modèle spécialement attentif à la planète… Voici le Mitsubishi Outlander PHEV (lire Pi Hatch iii Vi), pour Plug-in Hybrid Electric Vehicle. Ce qui veut dire véhicule électrique hybride rechargeable. Et oui, rien que ça ! En bref, notre troisième génération d’Outlander est devenue une voiture tantôt électrique, tantôt hybride rechargeable. Ou l'inverse. Bref, comme ça n’est pas très clair, autant en prendre le volant tout de suite et voir ce que ça donne. Contact mis, il n’y a aucun bruit, comme tout véhicule de son espèce. Au plancher, on retrouve un levier de vitesses dans le plus pur style d’une Toyota Prius, par exemple. On part donc bien évidemment en position Drive… sans bruit ni à coup, moteurs électriques oblige. Il y a un moteur électrique pour les roues avant et un autre pour les roues arrière. Autant vous dire que sur les pavés de la ville de Maastricht, on n’a aucun de souci de motricité ! Ca n’est pas pour autant qu’on roule vite: on ne fait absolument aucun bruit, silence total, et les piétons comme les nombreux cyclistes ne nous entendent donc pas arriver. C’est ainsi quand on roule avec un véhicule électrique, il faut faire trèèèèès attention. Mais que c’est reposant de rouler ainsi… Et curieusement, on roule comme ça longtemps ! Sur n’importe quel véhicule hybride, on bascule sur le moteur thermique avant d'avoir parcouru 2 ou 3 km. Tandis qu’en Outlander PHEV, nous avons traversé la ville entière sans réveiller le 2 litres. Et une fois hors de la ville, il ne démarre toujours pas ! Explication: en mode électrique, si la charge des batteries et si une conduite assez douce le permettent, les moteurs électriques permettent de rouler jusqu’à 120 km/h ! On aura fait ainsi une trentaine de kilomètres, avec une consommation égale à 0. 0 pointé. Ou presque: en doublant une voiture on se souvient que le 2 litres s’est discrètement mis en route, mais il s’est rendormi seulement quelques secondes plus tard. Même s’il faut reconnaitre que les route hollandaises sont particulièrement plates, c’est un score exceptionnel pour un véhicule de ce type: aucun autre SUV n’est capable d’en faire autant ! Et mine de rien, dans la vraie vie il y a un paquet de trajets que l’on fait et qui sont inférieurs à 30 km… Une fois la « Portée EV » (comme le dit l'ordinateur de bord) arrivée à 0, le Mitsubishi Outlander PHEV se comporte comme un véhicule hybride, alternant ou additionnant les modes électrique et thermique. A la différence qu’ici, le véhicule utilise le mode électrique (vraiment) beaucoup plus souvent que sur les autres hybrides. Ainsi, au fil de notre itinéraire la consommation passe progressivement de 0 à 3 litres, puis augmente doucement. A l’heure du déjeuner nous serons toujours à moins de 5 litres au 100. La consommation variera donc en fonction de votre conduite et de l’itinéraire mais aussi… en fonction de sa longueur ! Mais pour un SUV à essence offrant environ 200 chevaux, c’est très peu ! Pendant le repas, notre Outlander PHEV était branché sur une prise et s’est rechargé. Un cas courant, que l’on ait mangé chez soi, au bureau, ou que l’on soit garé dans un parking public avec borne de recharge. Une charge complète nécessite 5 heures, et même ramenés à 3h30 si on se trouve sur une borne 16 ampères. On peut même acheter le câble compatible avec les bornes Autolib’, qui permettent de récupérer 80% de batterie en 30 minutes. C’est maintenant l’occasion de tester « le 4x4 électrique par Mitsubishi » ailleurs que sur route. Direction la nature, et les pistes des Ardennes belges. Première info: quel plaisir de se promener dans la nature, sans aucun bruit. On n’entend plus que les pneus au sol, le vent qui souffle dans les arbres, les oiseaux… En prime on n’a pas d’embrayage à gérer. Serait-ce le véhicule idéal pour la rando ? En fait, non. Non, car si le Mitsubishi Outlander DID ne nous avait pas fait mauvaise impression l’année dernière, les choses sont un peu différentes sur le PHEV. Oh, il y a bien le bouton 4wd Lock, mais la garde au sol est moins importante que ce qu’il laisse penser, et les dessous frottent rapidement, dès lors que le chemin sera un peu creusé. Les moteurs électriques ensuite, manquent un peu de poigne à très basse vitesse, empêchant le véhicule de franchir une petite marche par exemple. Tant pis, peu ou pas de randonnée pour l’Outlander PHEV. Pour cela, il faudra attendre le futur Pajero PHEV… Dommage, c’est par ailleurs un très agréable compagnon de voyage. Dans une circulation un peu hachée par exemple, on aura apprécié son régulateur de vitesse actif avec une fonction anticollision permettant d’aller jusqu’à l’arrêt, façon petit train. Ou les palettes au volant permettant de régler le frein moteur, pour laisser le véhicule rouler plus facilement sur son élan ou au contraire choisir d'avoir plus de frein et des batteries qui se chargent plus vite. Pour aller encore plus loin, un mode Save permet de verrouiller le niveau de la batterie et un mode Charge force la recharge des batteries, en ayant recourt plus souvent au moteur à essence, dans l’idée de réserver ses batteries à un usage urbain à venir. Mis à part le nouveau levier de vitesses, l’intérieur du Mitsubishi Outlander PHEV ne diffère pas réellement du reste de la gamme. Les batteries ont été bien intégrées, puisque les sièges arrière ont seulement été discrètement rehaussés de 45mm, tandis que le plancher du coffre n’a été relevé que de 19mm, ne perdant que 14 litres dans l’opération. Mais l’emplacement de la banquette supplémentaire a été sacrifié et la version PHEV ne pourra pas exister en version 7 places. Même si on en trouve toujours les porte gobelets sur le côté droit du coffre… Le Mitsubishi Outlander PHEV n’est qu’en finition haut de gamme Instyle. Affiché au prix de 53 900 €, il profite d’un bonus écologique de 4000 € (44g d’émissions CO2…), de quoi le faire passer légèrement en dessous de la barre des 50 000. C’est à mi-chemin entre le tarif d’une Toyota Prius Plug-in Hybrid, sensiblement moins excitante, et de la belle Volvo V60 Plug-in Hybrid. Ce sont les seules voitures à proposer des prestations voisines… Ca reste en tout cas 8000 € plus cher que l’Outlander DID équivalent, ce qui sera donc difficile à amortir. L’achat d’un Outlander PHEV, malgré un certain plaisir de conduite, se présente donc comme un acte citoyen, un acte engagé. Mais ça n’est pas un problème pour certains: aux Pays Bas, pays idéal pour un véhicule écolo en raison de sa faible surface et de son absence de relief, les chiffres de vente de Mitsubishi ont augmenté de 242% (!!) sur un marché en recul de 17%… Le look du Mitsubishi Outlander PHEV ne nous laisse pas un souvenir impérissable, mais sa conduite… si. C’est à ce jour le véhicule hybride le plus intéressant que nous ayons pu conduire, même si ses compétences de 4x4, hors goudron, sont en dessous du minimum syndical. Réagir à l'essai du Mitsubishi Outlander PHEV sur le forum Texte & photos: Manu Bordonado Des détails bien léchés
Les équipes de Mitsubishi n’ont rien laissé au hasard pour l’Outlander PHEV. La preuve par quelques détails:
Mitsubishi Outlander PHEV : Fiche technique
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