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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Volkswagen > Volkswagen Amarok V6 TDI 258 Librairie Volkswagen Volkswagen Amarok V6 TDI 258 : Essai Volkswagen a senti venir l’engouement du pick-up plus vite que d’autres et a été bien inspiré de lancer l’Amarok il y a quelques années. Seulement voilà, ce dernier commence maintenant à vieillir face aux derniers arrivants sur le marché. Il fallait réagir. Dans le passé, Volkswagen avait certes proposé le Caddy (basé sur une Golf I) puis le Taro (un Hilux simplement rebadgé), mais c’est l’Amarok qui a marqué son offensive sur le marché du pick-up. Par la même occasion, cela a marqué la fin d’un simple duel entre américains et japonais : d’autres constructeurs s’y mettaient. Depuis, Renault et Mercedes se sont lancés à leur tour tandis que Ford, Mitsubishi, Nissan et Toyota ont revu à la hausse leur offre. Volkswagen a fait évoluer son Amarok en retirant du catalogue le 2.0 TDI et en ne proposant plus qu’une offre assez haut de gamme et sans véritable concurrence : le V6 TDI. Depuis la disparition du Nissan Navara V6 dCi, l’Amarok était le seul pick-up à proposer un 6 cylindres Diesel et surtout le seul à proposer une motorisation de plus de 200 chevaux. Mais ça n’est plus vrai depuis la sortie du Mercedes X350d. Sans surprise, le V6 TDI est celui que l’on retrouve dans tout le groupe VAG, de l’Audi Q5 au Volkswagen Touareg en passant par le Porsche Cayenne. Il développe sur l’Amarok au choix 163 et 204 chevaux. Il développait également 224 chevaux, mais l’actualité (et l’arrivée du concurrent signé Mercedes) font qu’il développe maintenant 258 chevaux, faisant de lui le modèle le plus puissant du marché. Sans surprise, il s’accouple sur ce dernier moteur exclusivement à une boîte automatique, une ZF à 8 rapports de dernière génération. Cette boîte offre une très large plage de démultiplications et permet selon le constructeur de s’affranchir du réducteur. Il faut reconnaître que c’est en partie vraie. Sauf à redémarrer en charge dans une montée très importante, l’association premier rapport court + convertisseur + couple du V6 est suffisante. Cela a le mérite de la simplicité, mais cela fait aussi passer l’Amarok pour un véhicule purement routier aux yeux des pratiquants 4x4. Il n’en est rien. La transmission dispose en option du blocage de pont arrière. Le différentiel central est un très efficace Torsen, une tradition chez VAG depuis l’apparition de l’Audi Quattro en 1980. Le Torsen est si efficace que Toyota y est venu pour ses Land Cruiser, c’est dire. La motricité sur les essieux est ensuite gérée par l’antipatinage. Bien sûr, en trial pur ce pick-up est un peu moins à l’aise que ses congénères, mais ses capacités sont suffisantes pour franchir la quasi-totalité des difficultés que l’on peut rencontrer. Sur piste en revanche, on profitera à plein de son V6 toujours aussi fringant et d’une transmission très efficace. Lors de notre essai autour de la très belle station de l’Alpe d’Huez, qui nous amené sur des pistes parmi les plus hautes des Alpes, nous avons réussi à nous jouer facilement de toutes les difficultés rencontrées. Seul l’inconfort des ressorts à lames à l’arrière, plus adaptés aux charges lourdes que des ressorts hélicoïdaux, freinera nos ardeurs. Ces lames traduisent une conception plus orientée vers l’utilitaire que ce qu’il est devenu aujourd’hui. Sur route, le V6 TDI, puissant et mélodieux, reste un moteur extraordinaire et sa boîte automatique 8 est une référence du genre. Quelle santé ! De plus, la transmission intégrale permet d’en profiter sans aucune retenue. Mis à part le Mercedes X350d, l’Amarok reste donc sans concurrence sur le goudron, et permettra des moyennes étonnantes pour un véhicule censé être utilitaire. La finition est à l’avenant. Avec ses plastiques durs, on peut la trouver décevante pour une Volkswagen de ce prix mais elle reste en fait plus flatteuse que ce que l’on peut trouver à la concurrence. Seul Mercedes, là encore, a mis la barre encore plus haut. En bonne voiture allemande, on profite également d’excellents sièges. Voilà vraiment un véhicule avec lequel on peut rouler plusieurs heures sans ressentir la moindre fatigue ! Esthétiquement, le Volkswagen Amarok a peu évolué depuis sa sortie qui remonte à 2010. Mais ça n’est pas un mal du tout puisqu’il a très bien vieilli et qu’il reste assez séduisant. Surtout une fois que l’on a eu le volant en main ! Avec le V6 le plus puissant du marché, nous nous doutions que le Volkswagen Amarok était le roi du goudron. Au détail des ressorts à lames près, il l’est incontestablement. Mais il n’est pas manchot lorsque le goudron s’arrête, et cela constitue l’excellente surprise de cet essai. Texte & photos Manu Bordonado
Volkswagen Amarok V6 TDI 258 : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Volkswagen Les fiches techniques des concurrentes : Avis des internautes
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