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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Suzuki > Suzuki Ignis AllGrip Librairie Suzuki Suzuki Ignis AllGrip : Essai Parmi les marques d’ingénieurs spécialisées dans les 4x4, Suzuki a toujours montré un talent certain pour les petits modèles, avec ses franchisseurs bien sûr, mais aussi ses petites berlines à transmission intégrale. Le Suzuki Jimny, toujours au catalogue, est l’un des parfaits exemples. Or la gamme du constructeur japonais manquait d’un modèle aux mêmes dimensions, avec une vocation plus urbaine. Plutôt que de sacrifier le Jimny à travers une nouvelle génération modernisée qui le priverait de sa boîte courte comme pour le Vitara, Suzuki a choisi de lancer un tout nouveau modèle en parallèle. Esthétiquement, l’Ignis représente l’une de ses plus belles originalités. Seules les roues en 175 de large surprennent car elles passeraient presque pour des roues galettes. Suzuki nous ayant habitué aux plastiques durs dans ses modèles de segments supérieurs, on n’est pas étonnés d’en retrouver sur l’Ignis, d’autant qu’ils sont bien ajustés et que le traitement tricolore (noir et blanc associé à de l’orange ou du « titane ») rend l’habitacle convivial. Malgré son positionnement de mini-citadine, l’Ignis dispose de série de la climatisation, d’une prise USB, des feux automatiques et de trois places arrière sur une banquette rabattable 60/40. Dès le milieu de gamme, celle-ci se mue en deux sièges indépendants et coulissants. Certes, il ne restera plus que quatre places à bord de l’Ignis, mais les passagers arrière seront d’autant mieux installés. Comme ils ne manquent pas d’espace au niveau des genoux, on n’hésitera pas à avancer leurs sièges pour gagner du volume de chargement dans le coffre. Sur le plus haut de gamme apparait un écran tactile 7" très facile d’utilisation avec GPS, caméra de recul et connectivité smartphone, ainsi que le régulateur-limiteur de vitesse, le freinage actif d’urgence et le démarrage sans clef. Venant juste après l’introduction des moteurs turbo Boosterjet sur le S-Cross, on attendait un partage généreux avec la petite sœur, au moins pour le trois cylindres de 111 ch qui nous avait surpris par son répondant. Malheureusement pour elle, la répartition des blocs a été aussi équitable que le sanglier et le lait de chèvre dans un album d’Astérix et l’Ignis doit se contenter d’un moteur atmosphérique Dualjet. Ce petit 1200 quatre cylindres délivre 90 ch et 12.2 mkg de couple. Même si on ne dépasse pas les 870 kg avec la transmission intégrale, force est de reconnaitre que la petite Suzuki aurait mérité mieux. Déjà pas folichon en ville, il renâclera à l’approche de la moindre côte, surtout sur autoroute, à cause d’une boîte trop longue sur les 4ème et 5ème rapports. L’étincelle d’espoir tient dans la micro-hybridation SHVS (Smart Hybrid Vehicle by Suzuki) qui s’ajoute optionnellement (800 €) sur la version haut de gamme Pack. Avec son alterno-démarreur et sa batterie lithium-ion, elle vient en renfort du moteur thermique quand il est le plus sollicité : au démarrage et à l’accélération. Cependant, la puissance et le couple totaux ne varient pas et il n’est pas possible de rouler en tout-électrique. Ne pesant que 15 kg sur la balance, le système SHVS ne peut apporter que du mieux à l’Ignis. Pas beaucoup mieux, certes, mais suffisamment pour justifier son existence et améliorer l’agrément de conduite qui présente par ailleurs d’autres qualités indéniables. Pour une voiture de ce segment, on soulignera d’abord l’insonorisation assez soignée. Si la position haute de l’Ignis ballote un peu les passagers en virage, l’amortissement demeure suffisamment bien équilibré pour aborder aussi bien le bitume que les chemins de terre. Tant mieux puisque notre petite Suzuki se décline en une version 4 roues motrices, avec avec un système Allgrip Auto qui répartit automatiquement le couple sur les quatre roues, comme sur la Swift 4x4. Aucun sélecteur ne permet de verrouiller un mode de fonctionnement particulier. La comparaison avec les capacités de franchissement d’un Jimny ne sont évidemment pas pertinentes, mais les compétences de Suzuki en matière de transmission intégrale se font sentir sur les terrains gras et, paradoxalement, les pentes où l’Ignis fait montre de bonne volonté sur les rapports inférieurs. Avec le gabarit d’un Jimny, la hauteur de caisse d’un Vitara, un équipement de Baleno et une gueule à défriser une Celerio, l’Ignis réunit les meilleurs atouts de Suzuki. Il ne lui manque que les moteurs Boosterjet du S-Cross pour en faire le jouet parfait. Texte: Renaud Lacroix
Suzuki Ignis AllGrip : Fiche technique
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