Cet emplacement publicitaire est disponible à la location, contactez nous !
Audi Q5 3.0 TDI 258 (2014) | |
Audi Q5 3.0 TDI 245 (2012) | |
Audi Q5 2.0 TDI 190 (2014) | |
Audi Q5 2.0 TDI 177 (2012) | |
Audi Q5 2.0 TDI 150 Quattro (2013) |
Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Audi > Audi Q7 4.2 TDI Librairie Audi Audi Q7 4.2 TDI : Essai C'est la course à l'armement dans la catégorie des SUV de prestige… Dans la gamme du Q7, le V12 TDI n'étant toujours pas au catalogue, nous sommes allés faire un tour avec son petit frère V8 (TDI of course) que l'on peut trouver dans toutes les boutiques Audi. Côté esthétique, tout le monde n'aime pas le Q7 (prononcez Kiou Saiveune). L'avant c'est une chose, mais l'arrière parait aussi triste que massif. Mais cela plairait au plus grand nombre selon les enquêtes marketing. La taille n'est pas un problème pour qui est habitué à ces bus (5.09m tout de même), le souci vient plutôt du coté "slim" de l'habitacle. Le Q7 n'est en réalité pas si haut que cela, environ 1.73m (donc proche d'un Berlingo ou d'un Kangoo) et le plancher est surélevé, en particulier dans le coffre où le seuil de chargement est bien trop haut, même s'il est par ailleurs très profond. Sans l'Open-sky, la luminosité intérieure se rapproche plutôt de l'ambiance caverne en raison des vitres fumées, ce qui est un peu déroutant dans un engin qui doit en théorie inspirer le voyage et la découverte… L'Advanced key est dans la poche. On approche du véhicule, on tire sur la poignée, ça s'ouvre, on monte. Impeccable, ça marche. Sur le Touareg V10 TDI, il était fréquemment possible de se retrouver à tirer sans succès sur une poignée en attirant l'attention des passants, obligé de fouiller dans sa poche pour retrouver la clef et risquer de passer pour un voleur ! On grimpe dans le siége conducteur, toujours clef dans la poche, frein, bouton "start engine", broum, ça démarre ! Mais… c'est bruyant. Injecteurs pompes ? Pourtant non, alors... moteur froid ? Sous le capot se trouve le plus gros diesel disponible chez Audi. Ce V8 de 4.2 litres dispose de ce qui se fait de mieux dans le genre : 32 soupapes, plusieurs turbos à géométrie variable et autant d'échangeurs de température… Cela se traduit par 326 chevaux et un couple délirant de 77.6 mkg à 1800 tr/min ! Au volant, il y a pleins de trucs de couleur allumés partout, comme dans un avion. C'est très beau et ça flatte la personne qui tient le volant. L'écran de l'interface multimédia MMI est très lisible sous sa casquette antireflets, une bonne chose quand on connaît l'écran mal placé du BMW X5. Il y a de la vache sur les sièges ainsi que de l'Alcantara, pour le coté sportif sans doute. Les plastiques moussés s'enfoncent mollement sous la pulpe de l'index, le volant a plein de boutons pour la radio, l'Adaptative Cruise Control, le téléphone, il ne manque plus que l'appel de l'hôtesse… Le temps de regarder tous les boutons, cadrans et autres choses à tripoter, c'est beau et bien fini. Mieux que dans les dernières BMW par exemple… Allez maintenant on y va ! Boite auto sur Reverse, et la jolie caméra de recul s'affiche sur l'écran du MMI, avec incrustation de la trajectoire et des trucs potentiels a écraser quand on recule sans visibilité avec un petit camion. La direction est surassistée, ce qui est classique sur ce type de véhicule, il faut bien que les blondes Diorjador puissent tourner le volant. Finalement, on n'a pas de problème de gabarit, on a bonne visibilité à l'avant et sur les cotés, nulle à l'arrière sorti de la caméra. Manœuvre terminée, on passe sur Drive et c'est parti ! Nous parcourons quelques kilomètres en se traînant, le temps de s'éloigner de la circulation tout en jouant avec l'Adaptative Air Suspension. Le trafic commence à s'éclaircir et le paysage boisé du coin incite à rouler un peu. La suspension justement n'est pas mal, reste confortable malgré les roues de rouleau compresseur, la prise de roulis est limitée, mais on imagine bien que les pneus avant doivent en prendre pour leur grade sous la contrainte. Il y a un mode Sport qui diminue la hauteur de caisse sans que cela ne tape trop dans la coque. On se rapproche du très bon réglage des Porsche Cayenne, car le Touareg offrait pour sa part le choix entre mode Vautrage de suspension et mode Tassage de vertèbres, sans intermédiaire. Revenons un peu au moteur… Il fait toujours du bruit, le cochon ! Pourtant l'ensemble est en température, la caisse a moins de 10 000 km, mais le V8 s'entends de trop ! Le bruit n'est pas génial, c'est un diesel sans aucun doute ! Embêtant, ça.... Il y a pourtant au moins 500 kg d'insonorisant embarqués dans cet engin. Alors, pousse t'il un peu au moins ? 2 turbos, 326 chevaux, plus de 75 mkg, il devrait pousser normalement, non ? Plus que le V6 TDI en tout cas. Il avance mais… 2500 kg quand même, soit environ 350 kg de plus qu'un X5 aussi. Nous nous attendions à mieux. Le souvenir de la brutalité du V10 TDI probablement. On va dire qu'il est plus "linéaire". Oui, c'est ça qu'on va dire ! La boite automatique 6 rapports ? Elle fait son boulot: en Drive comme en Sport, elle se débrouille bien. Le rapport engagé est affiché au tableau de bord. Le mode manuel peut se commander avec les micro-palettes pour doigts de pianiste cachées derrière le volant (et qui tournent avec). On les oubliera vite. Descente, virage à gauche qui remonte puis s'ouvre à droite en devers, personne en face, bonne visibilité… Allez on y va ! Le bus dévale la pente à un bon 110 compteur, subit la compression, le braquage, ne se vautre pas trop, finit par tourner, pas trop de roulis mais juste ce qu'il faut pour informer le conducteur, n'élargit pas, mais à 110 ce n'est finalement pas étonnant au vu des pneus forcément tendres et à hauteur de flancs digne d'une F430. La suspension se détend sans rebond, c'est tout de même agréable une suspension pneumatique bien gérée, un peu de gaz en plus pour engager le droit qui vient et voila, c'est passé sans souci, il tient bien la route ! Alors on freine ! Fermement même, puisqu'il y a un stop au loin et un Citroën C15 qui évolue à environ 35 km/h sur la trajectoire. Ca se passe bien, ça mord, ça assiste (attention à la fonction de freinage d'urgence), ça ne plonge pas, le volant reste stable… Impeccable. Il faut dire qu'il y a de vrais étriers de freins, des trucs qui vont permettre de freiner plus de 2 fois d'affilée sans avoir le tournis, comme c'est le cas chez BMW par exemple. Les énormes roues en 21 pouces constituent une option hors de prix, et on souhaite du coup qu'un train de pneus dépasse les 15.000 km, car un pneu en 21 pouce n'est ni bon marché ni facile à trouver au Norauto du coin. Et puis c'est désagréable de permuter les roues avant et arrière tout les 7.000 km quand on paye autant pour ce genre de véhicule, surtout si l'on le fait soi-même, car c'est la séance de musculation assurée à chaque fois. Un rond-point est un bon endroit pour se faire une idée d'une voiture. Il y en a partout en France et de toutes les tailles, on peut faire autant de tours que l'on veut puisqu'on a la priorité, et en plus c'est rigolo. Un demi-tour pour se lancer, accélération croissante, angle de braquage constant et on attend. Généralement le pneu avant droit démissionne en premier, il suffit de lâcher la pédale de droite une fraction de seconde (en étant prêt à l'enfoncer à nouveau) tout en gardant le volant braqué. Au premier coup rien ne se passe. Alors on insiste en surbraquant un peu, il hésite, va t'il partir en tête à queue ? Suspens ? Crouic crouic, 2 petits coups de freins de la part de l'ESP et c'est fini. On n'ira pas plus loin alors… Il est temps de rentrer, la 4 voies nous ramène tranquillement à la base. Le V8 TDI fait encore du bruit, mais seulement en charge car il est inaudible en stabilisé. Une dernière rampe se présente, et les hommes en bleus n'y ont pas leurs habitudes…alors, kick down ! Bloum 6->4 et vraaaaaaa… ça ne repart pas trop mal, mais pas au point de s'enfoncer dans les siéges non plus, il manque encore un petit quelque chose, à moins qu'il n'y ait des sacs de ciment cachés sous le plancher du coffre. Avec une remorque et en charge, ça sera correct mais sans plus… Côté tarif, qu'apprend-on ? Qu'il y a aucun Audi Q7 4.2 TDI à moins de 75.000 euro, mais que pour le prix on dispose d'un véhicule déjà parfaitement complet, cuir et GPS couleur compris. Le reste ne sera que personnalisation… Notre Avus 5 places embarquait avec lui 25.000 euro d'options ! En la matière, avouons que la concurrence ne fait pas mieux. Alors, ne vaut-il pas mieux acheter plusieurs voitures à ce prix là ? Faut-il aller s'acheter un appartement à la place ? Rien de tout ça, malheureux ! Reste que si l'Audi Q7 4.2 TDI est un bon SUV sur la route, il n'offre pas la même polyvalence qu'un Range TDV8 ou qu'un GL420 CDI, et reste moins habile sur l'asphalte qu'un X5 3.0sd… Vassim.
Audi Q7 4.2 TDI : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Audi Les fiches techniques des concurrentes : Mercedes Benz W164 ML450 CDI Mercedes Benz W164 ML450 CDI Pack Offroad Volkswagen Touareg I R50 Volkswagen Touareg I V10 TDI Avis des internautes
|