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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Audi > Audi Allroad Quattro TDI 180 Librairie Audi Audi Allroad Quattro TDI 180 : Essai La mode des 4x4 donne des idées à tout le monde. Chez Subaru, une Legacy Wagon réhaussée a donnée naissance à l'Outback. Audi fit alors pareil en partant de son A6 Avant Quattro, mais en poussant beaucoup plus loin le concept… Après tout, qu'est-ce qui différencie un SUV d'une berline classique ? Sa transmission à 4 roues motrices, sa garde au sol, et pour certains d'entre eux un dispositif antipatinage. Mais quand on a dans sa gamme un véhicule disposant déjà de la transmission intégrale et d'un éventuel antipatinage, ça serait dommage de ne pas ajouter un SUV à sa gamme. D'autant plus que les petits copains de chez Mercedes ont au catalogue un ML qui se vend bien et que BMW prépare alors son X5… Si dans l'esprit l'Audi A6 Allroad Quattro se place en concurrente des Subaru Outback et Volvo XC70, le but était aussi de venir concurrencer les X5, ML, et pourquoi pas au passage les Range Rover et Grand Cherokee. Aussi, Audi n'a pas cédé à la facilité en se contentant de rehausser une A6. La suspension est complètement revue par rapport à cette dernière, et devient pneumatique, comme sur le Range Rover justement. Comme lui, la hauteur de la caisse est par conséquent réglable en 4 positions. Ainsi, sur route et en position basse, l'Allroad Quattro peut être confondue avec une A6 Avant pour un œil non averti. Mais, en franchissement (nous y viendrons plus loin), nous pouvons obtenir jusqu'à 208 mm de garde au sol, soit autant que le dernier Land Cruiser KDJ120. Ce n'est pas tout : comme les vrais 4x4, le Mercedes ML, et contrairement aux Lexus RX300 et BMW X5, l'Audi A6 Allroad Quattro peut s'équiper (en option sur les versions à boite manuelle) d'une boite de transfert avec réducteur. Garde au sol, réduction, vraie transmission intégrale permanente, antipatinage, tous les ingrédients sont réunis. Voyons maintenant sur route ce que ça donne. Esthétiquement, la ligne élégante de l'Audi A6 avant est modifiée par ses grandes roues (nous aimons), ses élargisseurs d'ailes (nous adorons), ses deux sorties d'échappement (nous voulons les mêmes) ou son blindage avant (splendide), mais aussi ses boucliers noirs mat. S'ils ne vous plaisent pas malgré leur côté pratique indéniable sur un 4x4, l'option fort justement nommée « Pack Esthétique » y remédiera. A l'arrêt, l'Audi A6 Allroad Quattro place sa suspension en position intermédiaire, et se trouve donc plus haute que la berline dont elle est issue. Et c'est tant mieux, l'installation à bord est d'autant plus facile. Que dire de l'intérieur ? Nous nous trouvons dans une Audi. La position de conduite est absolument parfaite, surtout que nous sommes assis plus haut qu'à l'ordinaire, les commandes tombent bien en main, et nous ne vous parlons pas de la finition, que bien peu de marques parviennent à égaler. Et ce ne sont pas les propriétaires de ML (made in USA oblige) qui diront le contraire. A ce niveau, rien ne différencie l'Allroad Quattro d'une autre Audi, si ce n'est un ou deux détails : en dessous des aérateurs, deux flèches et 4 voyants pour le réglage de la suspension pneumatique. Et, pour ceux qui l'ont, un petit bouton rouge sur le levier de vitesses, pour activer la réduction. Dans notre cas, nous disposons d'une version TDI 180 à boite automatique Tiptronic, c'est avec un petit regret que nous ne testerons pas le réducteur. Mais vous le verrez plus loin, les regrets ne vont pas durer… Coup de clef, nous avons bien un 6 cylindres diesel sous le capot : le bruit est splendide. L'injection directe le fait un peu claquer à froid, mais ça ne dure pas. Boite Tiptronic sur Drive, c'est parti. Sur la route, nous avons une berline tout à fait traditionnelle, avec par rapport à un SUV un centre de gravité assez bas, 4 roues indépendantes, et un poids contenu. Par rapport à une A6 classique, l'Allroad Quattro semble même plus confortable grâce à sa suspension pneumatique, mais il aurait vraiment fallu passer de l'une à l'autre pour confirmer ce jugement. Retenez juste que parcourir des kilomètres à son volant est un plaisir qu'un SUV restituera plus difficilement. Nous ne pouvons pas tout avoir. En tout cas, compte tenu de tout ça, consommation et performances sont conformes à ce qu'on en attend : plus proches de la berline que du 4x4. Pour les besoins de l'essai, nous avons décidé de voir jusqu'où ce break était capable d'aller en hors-piste. Et bien… nous n'avons pas été déçus. Pour atteindre le terrain adapté à l'exercice, nous parcourons un long chemin, un peu gras ce jour-là. La boite Tiptronic est fort souple, la transmission Quattro toujours aussi équilibrée, et la suspension pneumatique freine parfaitement les mouvements de caisse, même si l'on hausse le rythme. Faire de la piste dans cette auto est très agréable. Aussi, allons plus loin dans l'exercice. Tout d'abord, un dévers. Bien entendu, l'engin a un centre de gravité plus bas qu'un autre 4x4, et il se tire de l'exercice avec une facilité déconcertante. Alors essayons le sable et la boue. Le résultat est le même dans les deux cas. La progressivité de la boite Tiptronic , les 37.8 mkg de couple disponibles de 1500 à 2500 tr/min, le poids et la transmission Quattro font que la voiture est à l'aise. Si nous sentons un ralentissement, nous enfonçons un peu plus la pédale de droite, et ça passe tout seul. Enervant mais finalement logique à la lecture de la fiche technique. Alors nous attaquons dans le dur, du vrai franchissement à l'ancienne. Nous allons bien finir par trouver ses limites. A ce stade, tous les SUV ne suivent pas. Nous arrivons devant une belle grosse montée. Problème, notre A6 Allroad Quattro est en version Tiptronic et n'a donc pas de boite courte. Nous tentons tel quel, boite verrouillée en première. Le convertisseur de couple va effectuer ce qui est du reste sa tâche première, et donne le patinage nécessaire pour monter doucement. C'est inattendu, mais l'argument avancé par Audi (et quelques autres, BMW, Lexus...) est vérifié : avec la boite auto, plus besoin de réducteur ! Nous arrivons sur un croisement de pont. Il suffit d'accélérer et l'antipatinage bloque progressivement la roue sans adhérence. Ca marche sur une surface adhérente, nous ne garantissons pas le même résultat en croisement de pont dans du sable ou de la boue. Mais à ce stade, à moins de disposer d'un blocage de pont accompagné de débattements de suspension délirants, tous les 4x4 sont logés à la même enseigne… En fait, et pour résumer, les limites de l'Audi A6 Allroad Quattro ne sont dictées que par son gabarit : l'empattement est long, et les porte-à-faux avant et arrière sont exposés. Que dire de l'Audi A6 Allroad Quattro ? Nous ne sommes pas loin du 20/20 sur la route, tandis qu'en franchissement ses capacités sont étonnantes. A partir de là, et dans la mesure où les prix sont conformes à ce que pratique la concurrence, nous ne pouvons que regretter que ce modèle ne soit pas plus diffusé. Son look trop peu démontratif, trop proche d'une berline, peut-être ? La prochaine Audi Q 7, inspiré par le prototype Pikes Peak, devrait remédier à ça.
Audi Allroad Quattro TDI 180 : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Audi Les fiches techniques des concurrentes : Mercedes Benz W163 ML270 CDI Mercedes Benz W163 ML270 CDI Auto Volvo XC70 (2002) D5 Avis des internautes
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